Ce document a été trouvé dans les archives municipales de Lévignac, Côte 1 S 1. Il s'agit de la liste des contributions au paiement des réparations faites ou à faire à la nef et au clocher de l'église. La liste commence à la feuille 3, montrée ici.
« Rolle de la répartition de la dernière moitié des réparations de l'église et du clocher de Lévignac pour l'année 1779.
L'an mil sept cens soixante dix neuf et le trentième jour du mois de may avant midy à Lévignac de la salle du conseil de l'hôtel de ville.
Ont été assemblés le conseil général de communauté aux formes ordinaires messieurs Léonard Fermat Maire, Antoine Brunet, Jean Pierre Lagleyze consuls modernes de ladite communauté et les suivants Messieurs Jean Théodore Contessouze, Jean Lavat, Jean Amédée Campas, Pierre Cassaignère, François Lacroix, Jean Pierre Olivier, jean-pierre truilhery, Pierre Espirac, Jean Gramond, Antoine Pujol, jean Duclos, Jacques Amouroux, Pierre Demblans, Blaize Sendrau, François Izard, François Guilhaume Barthès, Fabien Gaston, Fançois Montaugé, Barthélémy Toulouze, Alexis Dupré, Georges Dubarry habitans de la Communauté de Lévignac.
Auxquels les Sieurs Consuls ont représentés qu'en conséquence de l'arrest du conseil d'état du ... may 1778 ... de Monseigneur l'intendant du ... dernier qui autorise l'adjudication des réparations à l'église paroissiale de cette ville et ordonnait que la somme de mille cent livres prix de cette adjudication imposée la moitié l'année dernière ce qui fut fait et la moitié cette année ce pourquoi requiert de délibérer »
Dans la deuxième feuille il s'agit des sommes des diverses opérations, entre autre, « Premièrement pour la dernière moitié du montant l'adjudication des réparations de la nef et clocher de l'église paroissiale, la somme de 550 livres »
Nous voyons donc que le mauvais état de l'église et de son clocher ne date pas d'hier. Nous n'avons pas de preuve disant que ces travaux ont bien été effectués avant la période révolutionnaire. Nous n'avons pas non plus d'éléments antérieurs, surtout lors des événements des guerres de religion dans la seconde moitié du XVI° siècle qui ont laissé le midi toulousain à feu et à sang.