Nous trouvons dans le choeuur de l'église de Lévignac deux vitraux datés de 1860, dédiés à deux personnages. Le premier à droite du choeur est nommé sur le vitrail « Georges Longayrou », son portrait représenté en dessous d'un Saint-Georges
[1] terrassant le dragon.
L'autre inscription nous dit « à la mémoire de Joséphine Gavoy née Longayrou », le personnage féminin étant représentée en dessous de Sainte Joséphine. Une deuxième inscription en bas à gauche du vitrail nous dit qu'il a été restauré en 1936 « en souvenir de Mme Saint Laurens, née Gavoy par A. Rapp, Maître Verrier de Menville ».
Le nom « Longayrou » revient sur d'autres vitraux en tant que donateur. Ceci associé à l'élégance des habits des deux personnages nous permet d'en déduire une aisance matérielle. De même que leur présence dans ce lieu de culte, un niveau élevé de piété et donc d'attachement à la foi catholique (la symbolique du Saint Georges confirme le propos).
S'agit-il de « François Georges », ancien maire de Lévignac de 1815 à 1821 et de 1825 à 1835, ou de Georges Jonquet - Longayrou lui-même fils adoptif de François - Georges Longayrou et de sa femme Marie Jonquet et également maire de Lévignac en 1848. La deuxième hypothèse est plus plausible vu la date d'exécution des vitraux (vers 1860).
Nous allons tenter de voir qui était François-Georges Longayrou, initiateur indirect de cette « dynastie » lévignacaise comptant de nombreux maires sur plus d'un siècle, les Saint-Laurens en faisant partie, « dynastie » comprenant également Pierre Christian Saint-Laurens mort durant la première guerre mondiale, jusqu'au « baron » de Ranse, dernier propriétaire privé du Couvent Sainte-Claire. Ci-dessous une tentative de reconstitution de l'arbre généalogique avec en rouge les maires de Lévignac.
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[1] Georges de Lydda (vers 275/280 à Lydda - aujourd'hui Lod en Palestine - 23 avril 303), Saint Georges pour les chrétiens, est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté (ordre du Temple, ordre Teutonique, ordre de la Jarretière, ordre de Saint-Michel et Saint-Georges), il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon : allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien sur le mal).
