Lévignac-sur-Save

Petites histoires d'Histoire... locale

 


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                     La situation de l'église

L'église a une place centrale dans la commune, du domaine de Céres, au lieu-dit l'Escoulié vers Lasserre, jusqu'aux hauteurs de Bordeneuve à Faudade. Son clocher devait être vu presque de partout et ses cloches entendues de tous.
Nous montrons ci-après le plan de 1790 pour se rapprocher au maximum de sa situation originelle. 
Dans le centre village, elle semble faire partie de la muraille qui existait alors.
L’église est posé sur un sol argileux, mélange de terre et de galets. En fonction de l’humidité et de la température, ce sol bouge.
Elle est également « en équilibre » entre le faux plat de la place publique (la halle) et la descente vers la Save, inégale en fonction des rues.
Cette situation a certainement eu son rôle dans l’instabilité du bâtiment.
La maison marquée ici « lot 76 » sera détruite au XIX° comme nous le verrons.
Voici le plan actuel de l’église qui n’est pas tout a fait exact vu qu’il existe un angle supérieur à 90° entre le mur du parvis actuel et le mur de la rue du Dr Monnerville (comme le montre le schéma ci-dessous tiré du plan cadastral), mais il donne une idée assez précise des dimensions intérieurs.
Cinq chapelles existent aujourd’hui, la sixième sous le clocher ayant été bouchée, Un chœur en cinq pans fait penser à un octogone amputé de trois pans. Sur chacun de ces pans un vitrail, de même qu’au dessus de chaque chapelle, placés en hauteur. Un vitrail est situé à droite dans la première chapelle, à hauteur d’homme.
Une rosace s’ouvre sur le parvis. Au dessus du sas de l’entrée une tribune transversale sur laquelle est placé l’orgue.
Le retable qui existait dans le chœur, de même que la barrière métallique qui séparait la partie basse de la partie haute ont été démontés à la fin du XX° siècle.
Les trois chapelles côté droit sont plus hautes que celles côté gauche, conséquence de leur antériorité. Nous reparlerons des modifications des chapelles et de l’entrée.
Note sur le cimetière:

La superposition du cadastre actuel avec celui de 1790 montre que les cimetières à ces époques étaient au même endroit. Mais le plan de 1790 n'est pas assez précis pour situer exactement le cimetière d'alors dans le cimetière actuel. Notons aussi la dénomination d'un terrain "Bassin de Notre Dame" le long du chemin d'accès au cimetière en 1790.
Plan 1790
Cadastre actuel
Superposition - Cimetière en jaune
 
 



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