Risquons nous ici dans une petite étude toponymique des lieux-dits, en se basant sur les livres « Les noms de lieux » de Charles Rostaing (collection « Que sais-je » – 1992 – Presses Universitaires de France) et « Toponymie gasconne » de Bénédicte et Jean-Jacques Fénié (Collection Sud-Ouest Université – 2006 – Editions Sud-Ouest).
Comme pour les ruisseaux, beaucoup de lieux-dits ont disparu. Cette multitude de noms permettait certainement de repérer sa petite parcelle dans leur nombre important.
En revanche le lieu-dit des « Crestias » n’existait pas en 1665 mais est présent sur la carte de Cassini. Une famille « Crestia » habitait au lieu-dit « la tuilerie » vers le Promé. Sont-ils à l’origine du nom ? Ou apparaitra-t-il par la suite en prenant la caractéristique géographique de « crête », caractéristique que l’on retrouve dans « Promé » avec la même étymologie que « promontoire ».
Les familles « Teulé » et « Banide » ont-ils par la même laissé leurs noms aux lieus dits. C’est fort probable comme l’indique la présence du préfixe « En » précédant en général les noms de personnes attribués à un lieu. Par exemple En Bernachou est formé de "Berna" - Bernard certainement, et "chou" qui signifie petit en occitan. Donc devait habiter dans ce lieu dit un petit Bernard.