Nous avons déjà parlé des vitraux de Saint-Maur et de l’Assomption de la Vierge. Signalons afin de compléter l’hypothèse du nom de l’église comme étant « Assomption Notre Dame » que la vierge à l’enfant présente une antienne (ancêtre du refrain) qui se trouve dès le XII° siècle dans l’office de l’Assomption. C’est le salut à la Reine des cieux, Depuis le XIVe siècle, elle est devenue l’antienne du printemps, peut-être parce qu’elle salue Marie comme la racine terrestre (pris sur le site:
http://www.notredamedeparis.fr/Ave-Regina-Caelorum ).
Les vitraux de Saint Georges et de Sainte Joséphine sont à l’effigie de Georges Jonquet-Longayrou et de sa fille Joséphine Jonquet-Longayrou (marié à M. Gavoy), Ils appartiennent à cette quasi-dynastie amenée par François Longayrou (né à Toulouse en 1765 – mort à Lévignac en 1837) à Lévignac qui fut maire à la restauration (1815-1821 et 1825-1835), Georges Jonquet Longayrou était sont fils adoptif qui fut maire en 1848, Si Saint Georges est un saint connu (il terrasse le dragon), il n’y avait pas au XIX° siècle de Sainte Joséphine.
Nous reparlerons des particularités de ce vitrail lorsque nous aborderons la chapelle dédiée à Sainte-Philomène.
On peut penser que cette présence dans l’église de Lévignac procède de la volonté d’être « sanctifié » aux yeux des paroissiens, Ou alors est-ce là une autre manière d’avoir sa sépulture dans l’église ...?
Sur les vitraux de l’Assomption, de Regina Coelorum de même que sur celui de l’entrée droite de l’église, apparaissent d’autres noms de donateurs: Tessedre (curé de Lévignac) – Delbreil (curé), Junqua, Montret, Massé, Longayrou, Lavat – Bte et Tse Lavat. Tous ces noms (mis à part ceux des prètres) apparaissent également dans les équipes des divers conseils municipaux au cours du XIX° siècle.