Lévignac-sur-Save

Petites histoires d'Histoire... locale

 


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                              Le clocher

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Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »...
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Edmond Rostand n'est pourtant point venu à Lévignac. Le clocher visible pratiquement du croisement de Lasserre-Pradère au virage de Montaigut sur Save pourrait être ce nez Lévignacais comparable à celui de Cyrano. Mais il arrive qu'un tel nez exposé aux vents s'enrhume et même s'écroule. Il a aujourd'hui d'ailleurs perdu la boule...

C'est un clocher particulier que nous avons là. Carré à sa base et sur toute sa hauteur (qui doit avoisiner les 50 mètres marseillais), il se finit en une flèche élancée. Très en pointe dans ce XIX° siècle où il s'est vu rebâtir, il est qualifié de "néo-gothique" par la commission d'art sacré du diocèse de Toulouse en 2003. Il semble que l'architecte de l'époque ait eu à jouer entre l' inspiration régionale et le budget étroit qu'il y avait alors.

Plusieurs éléments semblent provenir de l'ancienne construction. Tout d'abord le linteau asymétrique en pierre avec ce motif en accolade, au dessus de la porte d'entrée. Puis les rosaces en pierre intégrées aux façades.
Avec un peu d'imagination on pourrait penser que la rosace de la photo centrale ressemble à la rosace du dessin de 1667...





Dans la région on trouve beaucoup de clochers mur ou des clochers octogonaux, dont le style est dit languedocien ou gothique méridional. Des exemples types sont les clochers des Jacobins à Toulouse, celui de Saint Sernin ou encore celui de Grenade. Pour le clocher mur, on citera ceux de Montaigut, Bellegarde, Thil...
Outre cette particularité d'être carré, on retrouve à Lévignac, la brique rouge bien sûr, mais aussi "l'arc en mitre" ou arc "angulaire" sur les fenêtres triples du 3° étage.

Le 2° étage est occupé lui par l'horloge et les trois rosaces dont une est montrée ci dessus.

Au premier étage on trouve les doubles fenêtres en ogives, surmontées d'une rosace en pierre blanche sculptée, soutenues par des colonnes et pilastres corinthiens sur balustrade à ouvertures quadri-lobées.
Ci-contre entourant la flêche, la balustrade en saillie, aux motifs quadri-lobés, soutenue par des consoles identiquement sculptées.
 
 



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