Lévignac-sur-Save

Petites histoires d'Histoire... locale

 


Bienvenue sur :
levignac-histoire.wifeo.com

Compteur des visites :  



zoom + : [CTRL] et [+] ; zoom - : [CTRL] et [-]

                  Marie Jonquet (1779–1849)
    François Georges Longayrou (1767-1837) 

Ci-dessous, les déclarations de Marie Jonquet (future épouse Longayrou) et de François Georges Longayrou pour leur installation à Lévignac sur le cahier des délibérations des archives de la commune (année 1812)  « à l'effet d'y jouir des droits civils, à y payer les charges qu'il appartiendra, de laquelle déclaration nous dit maire avons donné acte » signé « Ciprien ». Nous verrons comment ces deux personnages sont arrivés à Lévignac et l?évolution de leur situation.
Marie Jonquet
Elle nait à Saint Bonnet du Gard le 19 octobre 1779, fille d'Etienne Jonquet et de Jeanne Combe (décédée à la date du mariage). Il est écrit sur l'acte de mariage (archives municipales de Lévignac, 1813) montré ci-dessous qu'elle n'a plus de nouvelles de son père depuis plus de vingt ans. Nous pouvons donc penser que les relations avec sa famille sont inexistantes. 
François Georges Longayrou
Il naît à Toulouse, Paroisse. Saint-Etienne le 25 mai 1767. Son père, Jean Joseph Longayrou et sa mère Antoinette (Toinette) Jourda, se sont mariés le 29 aout 1765, à Toulouse, paroisse Saint-Etienne, comme indiqué sur l'acte de mariage ci-après. Les registres numérisés des archives départementales de la Haute Garonne et du Tarn ont permis de reconstituer sur deux générations l'arbre généalogique des Longayrou - Jourda - Monredon.
Nous voyons les nombreuses signatures avec fioritures présentes sous les actes, avec une bonne tenue de plume, sans rature ou hésitation, ce qui dénote ici un bon niveau d'éducation des deux branches paternelles et maternelles, de même pour les connaissances ayant signées (Causse, Bertau, Bedoux). Quelques éléments donnés ci-après montreront le niveau social de ces personnes.

On note néanmoins une différence sur la précision du trait entre hommes et femmes. Est-ce le signe d'une éducation inégale entre les deux sexes à l'époque ? La ressemblance des signatures entre parents et enfants est à signaler.

Le parrain de François Georges est son oncle François Longayrou, sa marraine est Georgette Monredon, sa tante.
Côté paternel
Les racines des Longayrou sont dans le Tarn à Gaillac et Graulhet.

Le père, Jean Joseph Longayrou, nait à Gaillac (paroisse Saint-Michel) en 1735, fils de Jean Longayrou et d'Anne Espaillac. Ces derniers naissent tous les deux à Gaillac, paroisse Saint Pierre en 1696 et 1700 respectivement. Ils se marient à Graulhet Paroisse Saint Projet en 1724. Longayrou grand père exerce à Gaillac le métier de boucher puis d'hôtelier - aubergiste. Il décède le 20 juin 1756. Anne Espailhac décède en 1783.
La fratrie des enfants du couple Longayrou-Espaillac est très importante. Le couple ne passe pas à côté des décès infantiles omniprésents à cette époque. On compte ainsi onze enfants parmi lesquels deux ou trois filles.  
 
Il est difficile de savoir quand Longayrou Père va quitter Gaillac pour Toulouse... Avant 1765 toujours est-il. Il y exercera la profession de négociant, sans avoir de plus amples informations sur les produits négociés. En annexe 1 , nous trouverons des détails concernant un autre Longayrou (Jean-Antoine), cousin de la famille, et lui même négociant, qui apparaît dans le livre "Un révolutionnaire ordinaire, Benoît Lacombe, Négociant, 1759-1819" de Joël Cornette. Celà peut donner une image de l'état de négociant à cette époque.

On retrouve la signature de Longayrou père en tant que témoin dans divers actes dont celui de la naissance d'Antoinette Josephe Paschale Bertau, fille de Robert Bertau perruquier (8 mars 1766 paroisse Saint Etienne, Toulouse, folio 21), et de Catherine Caussé, Bertau étant lui-même témoin au mariage Longayrou-Jourda. Nous avons ici le lien entre Bertau et Caussé déjà vus dans l'acte de mariage du couple Longayrou-Jourda.
 
23 mai 1775, l'oncle de François Georges Longayrou, Guillaume se marie. Il apparaîtra lors de la vente de l'habitation qu'ils occupaient allée Charles de Fitte à Toulouse.
 
 



Créer un site
Créer un site