Lévignac-sur-Save

Petites histoires d'Histoire... locale

 


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              Une Histoire à tâtons !!

 
"A tâtons" : Avec prudence et en hésitant, lorsqu'on cherche à se diriger, à faire ou à trouver quelque chose dans l'obscurité, ou en raison de toute autre difficulté...

Préférons ce terme à "en composition" et encore plus à "en construction"... Les éléments seront en mouvement, des parties ajoutées ou supprimées en fonction des recherches, des réflexions ou des apports externes...

La seule prétention de ce site est d'exister ... Libre à chacun d'y venir butiner.

Veuillez faire abstraction et nous excuser de la publicité imposée, une condition pour avoir un site gratuit.
 

Lévignac-sur-Save... Il est difficile de séparer ces deux noms "Lévignac" et "Save"; même si aujourd'hui, officiellement, Lévignac a perdu sa rivière. Ce site n'ayant rien d'officiel, restons libre en laissant ce lien entre le village et la Save...

Et pourquoi pas Lévignac-Savès?
La connaissance historique est un moyen de donner la possibilité à tout un chacun de s'ancrer dans un lieu et pour tous de déterrer des racines oubliées.

Ces trentes ou quarante dernières années une structure "organisée" a permis l'écriture du livre "de Lévignac à l'échafaud", à l'occasion du bicentenaire de la révolution de 1789. Les auteurs, "les historiens du vendredi soir" (Bernard Couzinet, Paulette Hienne, Jean-Michel Lago, Christianne Luet, Albert Maure, Georges Nicolas, Agnes Queraux, Georges Siméon) pour certains disparus, ne sont pas tous de Lévignac. Ils se sont activés autour de la famille Dubarry pendant la Révolution en saisissant l' "opportunité" de la singulière réputation du nom.
Pourtant d'autres habitants ont oeuvrés également dans ce domaine soit directement en rangeant les archives municipales, soit indirectement par exemple, tout simplement, en narrant des souvenirs. Citons Paulette Cénac, Eugène Galvez, Paul Longato, Jean-Louis Lafon, Jean-Pierre Tournan, Michel Robert, Edmond Martin... Ces trois derniers ont aussi permis la publication de deux ouvrages sur l'histoire de Lévignac.


Ce site rassemble donc toute bonne volonté ... pouvant à tout moment se manifester.

À bon entendeur ...


Nous ne sommes pas des historiens professionnels …

Cette assertion, de forme négative, a l’avantage de mettre au courant le lecteur des possibles et probables erreurs présentes ici. Ce qui lui donne le droit et même le devoir de garder un œil et une pensée critiques.
Elle excusera d’ailleurs ces erreurs et oublis bien plus aisément qu’elle ne le ferait pour un historien – sous-entendu professionnel - disant qu’il l’est et qu’il se trompe.
Elle n'autorise pas pour autant à trahir les sources historiques. Les interprétations qui en découlent, seront espérons le, les plus justes et claires possible. Justement fausses mais non faussement justes ! Le lecteur sera averti lors de la sortie de ce cadre.


L'histoire est une science... humaine.

Cette assertion-là rassurera-t-elle le lecteur vue la mauvaise presse que peut avoir la science, vu aussi la peur et les réactions d’auto-défense qu’elle engendre?
La science est la seule démarche rationnelle permettant à notre conscience de s’épanouir dans le temps nécessaire à cet épanouissement. Elle est la limite infiniment mince et subtile entre le connu et l’inconnu, inconnu qui se transforme (et non recule) de connaissance en connaissance. Les seuls outils - intriqués s’il en est - aboutissant à cette caractéristique, sont la rigueur, l’autocritique, le doute et l’apprentissage. Les fruits issus de ce mécanisme ne sont plus de l’ordre de la science mais de l’éducation, immatérielle, et de la technologie. La « science appliquée » est une « science fondamentale » orientée, polarisée, par l’idée que ce mécanisme peut être utilisé à profit pour et par l’homme.
La question de la relation entre foi et science est laissé de côté, chacun étant libre d’y répondre ou non.
Insistons bien sur la notion primordiale et complètement subjective du temps pour avoir une conscience des choses tout à fait à jour. Aujourd’hui, ce temps nous est confisqué, volontairement ou non ? C’est un autre débat…


Les liens passé / présent / futur…

Cette notion du temps nous ramène à l’histoire. Mais comment ?

Du passé doit-on faire table rase ? Si oui, le futur se construirait du néant et le présent serait une émergence sans cesse renouvelée de ce néant. Créer en permanence, sans mémoire…

Doit-on se rappeler de Tout ? Le futur serait alors tracé, suivant une trajectoire déterminée.

Si le premier a un aspect effrayant, le second est pour sûr monotone.
La question des limites est donc aisément résolue mais où se situer dans ce vaste espace intermédiaire ? Utiliser la notion bouddhiste de « voie moyenne »est facile ! En théorie…
Pesant et mince présent, tel une déchirure ou un cisaillement !
Le passé donne un cap à ne pas suivre… Et la tradition alors? Je dirai qu’elle est heureusement faussée… La tradition orale par exemple a ceci d’intéressant qu’elle transforme un fait de base de dialogues en dialogues. Le mot « légende » (du latin legenda, « qui doit être lue ») ne devrait pas exister car elle stoppe la transformation. Mais elle est elle-même victime (heureusement donc) de son succès par ses nombreuses interprétations.
Le futur donne au passé un goût sucré… Preuve que l’on se trompe ! Et que l’on évolue. Neuro-plasticité du vivant !


Une question de patrimoine…

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Telle est à peu près l’énoncé de la loi de Lavoisier sur la conservation de la masse (l’énergie étant l’équivalent d’une masse). Ce principe naturel de base peut nous aider à éclaircir ce dualisme autour du patrimoine… conserver ou détruire. Doit-on et peut-on parler de reconstruire ? Toute (re)construction est victime de sa période.


Conclusion

Prenons le temps de nos erreurs ! Le savoir seul est digne d’intérêt !
 

    Bernard Couzinet
 
 



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